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des questions :Signification de la langue selon de sausure
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[Visiteur (112.0.*.*)]réponses [Chinois ]Temps :2023-12-03
La signification linguistique de Saussure

Le langage est la pensée organisée dans la substance du son

Pour comprendre que le langage ne peut être qu’un système de valeurs pures, il suffit de considérer deux éléments qui fonctionnent dans le langage : les idées et les sons.

D’un point de vue psychologique, l’esprit est détaché de l’expression des mots, et n’est qu’une masse de choses informes, vagues et peu claires. Les philosophes et les linguistes s’accordent souvent à dire que sans l’aide de symboles, nous ne pouvons pas distinguer clairement et solidement deux idées. La pensée elle-même est comme une nébuleuse, dans laquelle il n’y a pas de frontières nécessairement délimitées. Il n’y a pas d’idée prédéterminée. Avant l’avènement du langage, tout était ambigu.
Le son lui-même est-il une entité prédéfinie par rapport à ce royaume flottant ? La substance du son n’est pas plus fixe ou plus solide, ce n’est pas un modèle, la pensée doit correspondre à sa forme, mais une substance malléable, qui elle-même peut être divisée en différentes parties pour fournir le signifiant dont la pensée a besoin. Ainsi, nous pouvons concevoir l’ensemble du fait linguistique, c’est-à-dire le langage, comme une série de petites distinctions liées, tracées simultanément sur le plan infini des idées ambiguës (A) et sur le plan également incertain du son (B), comme le montre le schéma de droite :

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Le rôle unique du langage dans la pensée n’est pas celui d’un moyen matériel de son créé pour exprimer des idées, mais celui d’un médium de la pensée et du son, de sorte que leur union conduit inévitablement à tracer une ligne entre les unités. La pensée est intrinsèquement chaotique, et elle doit être explicite lorsqu’elle est décomposée. Ainsi, il n’y a ni matérialisation de la pensée, ni spiritualisation du son, mais plutôt le fait assez mystérieux que la « pensée-son » implique une distinction dans laquelle le langage formule son unité lorsqu’il se forme entre ces deux choses amorphes et indifférentes.Imaginons que l’air et la surface de l’eau entrent en contact : si la pression de l’atmosphère change, la surface de l’eau se décompose en une série de petites distinctions, c’est-à-dire des vagues, qui montent et descendent pour rappeler l’union de la pensée et de la matière sonore, ou l’accouplement...
Nous pouvons appeler le langage le domaine des sous-sections dans le sens indiqué à la page 17 : chaque élément linguistique est un petit membre, un articulus, dans lequel une idée est fixée dans un son, et un son devient le symbole d’une idée.

Le langage peut aussi être comparé à une feuille de papier : la pensée est le positif, et le son est le négatif. Nous ne pouvons pas couper l’avant et pas la queue, et de la même manière, dans le langage, nous ne pouvons pas enlever le son de l’esprit, et nous ne pouvons pas enlever la pensée du son. Cela ne peut se faire qu’à travers un travail abstrait, qui aboutit à de la psychologie pure ou à de la phonologie pure.
Ainsi, la linguistique travaille à la périphérie où ces deux types d’éléments se rencontrent, et cette combinaison produit la forme, pas la substance.

Ces points peuvent nous permettre de mieux comprendre le caractère arbitraire des symboles mentionnés à la page 94 ci-dessus. Non seulement les deux domaines sont reliés par des faits linguistiques vagues et amorphes, mais le choix de quelle syllabe représente telle ou telle notion est complètement arbitraire. Sinon, le concept de valeur perdrait un peu de son caractère, parce qu’il contiendrait un élément imposé de l’extérieur. Mais en fait, la valeur est encore entièrement relative, et donc le lien entre les idées et les sons est fondamentalement arbitraire.
L’arbitraire des symboles, à son tour, nous permet de mieux comprendre pourquoi les faits sociaux sont capables de créer un système linguistique à eux seuls. La valeur n’existe que par la coutume et le consentement général, donc pour établir la valeur, il faut qu’il y ait un collectif, et l’individu ne peut déterminer aucune valeur.

Les valeurs ainsi prescrites suggèrent également qu’il serait illusoire de voir un élément simplement comme une combinaison d’un certain son et d’un certain concept. Une telle disposition le détacherait du système auquel il appartient, comme si partir des éléments et les additionner constituait un système. En fait, au contraire, il faut partir de l’ensemble qui est lié les uns aux autres, l’analyser, et arriver aux éléments qu’il contient.
Pour développer cet argument, nous les examinerons séparément du point de vue du signifiant ou du concept (§ 2), du point de vue du signifiant (§ 3) et du point de vue du signe dans son ensemble (§ 4).

Puisque nous ne pouvons pas saisir directement l’entité ou l’unité spécifique du langage, nous utiliserons les mots comme matériau de recherche. Bien que les mots ne correspondent pas exactement à la définition des unités linguistiques (voir page 143), ils nous donnent au moins une idée approximative, et ont l’avantage d’être concrets. Ainsi, nous traiterons les mots comme des spécimens égaux aux éléments réels des systèmes synchroniques, et les principes dérivés des mots sont également valables pour les entités en général.
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